Armures et vulnérabilités : les systèmes de protection hérités
samedi 25 avril 2026
Face à l’adversité, les stratégies de protection sont diverses et nombreuses. Fuir, se battre, se dérober, s’enflammer, s’endurcir, rire, créer, se soumettre, se figer, s’isoler ou se rassembler : qu’est-ce qui, dans tous ces mouvements possibles, nous appartient ou touche au contraire à des réflexes hérités ? Comment notre histoire familiale, culturelle ou sociale imprègne-t-elle notre manière de répondre aux coups du sort ? Et comment pouvons-nous imaginer d’autres réponses ?
Dans nos histoires individuelles comme dans les expériences de nos ancêtres, il y a des épreuves et des vents contraires. Face à ce qui fait mal, ce qui fait peur ou ce qui révolte, comment réagissons-nous ? Quel est notre réflexe instinctif face à la violence, la perte, la douleur ou l’injustice ? Et quelle est la part de nos conditionnements dans ce réflexe ?
Les stratégies de protection devant l’adversité peuvent être sédimentées au cours de plusieurs générations. Elles ont été, à un moment donné, la meilleure ou la seule réponse possible pour faire face et survivre. Elles deviennent, au fil des temps, comme des armures invisibles qui restreignent l’horizon, nous alourdissent ou nous immobilisent, empêchant d’autres manières de se défendre, nous coupant peut-être des autres. Anciennes, rouillées et périmées : comment créer des brèches dans ces armures, oser ressentir sa vulnérabilité et l’accueillir différemment, se protéger autrement ?
Cet atelier à deux voix propose un cheminement sensible et doux avec ces questions en se basant sur l’imaginaire et la sagesse des contes merveilleux. La journée alternera des temps d’écoute, de réflexion et de création à partir d’un conte évoquant la question des protections qui enchaînent. Quelques apports historiques et théoriques autour des mémoires familiales et des réflexes de protection hérités et des moments de partage ponctueront également cette journée.
Pour interroger notre manière de répondre à l’adversité.
Pour créer des brèches dans les armures héritées.
Pour accueillir notre vulnérabilité et imaginer d’autres manière de nous protéger.
Cet atelier sera mené en collaboration avec Malina Billod, conteuse et art-thérapeute. Intervenante dans différentes structures institutionnelles et associatives, elle a développé une approche personnelle et sensible qui donne une place de choix aux ressources insoupçonnées de l’inconscient et au potentiel créatif de chacun·e.
Informations pratiques
Lieu : dans les locaux de l’Espace d’ateliers, Chemin de Boissonnet 1A à Lausanne
Horaires : de 10h à 17h30, avec une pause pique-nique
Prix : 250.- CHF l’atelier d’une journée
En cas d’inscription à 2 ou 3 des ateliers du semestre : 470.- CHF pour 2 ateliers ou 700.- CHF pour 3 ateliers.
Nombre de participant·e·s : max. 8
Inscriptions : au plus tard le 10 avril auprès de carolinerecher[at]lefildemonhistoire.ch