Nous savons aujourd’hui que l’histoire de nos ancêtres habite nos représentations, nos émotions et même notre corps. La psychogénéalogie et l’épigénétique, notamment, ont démontré que ces mémoires se transmettent sur plusieurs générations et peuvent occasionner des symptômes physiques ou émotionnels spécifiques.

Dans le domaine du traumatisme, de la violence, du déracinement et de la perte, ces mémoires s’expriment fréquemment sous la forme d’anxiété, de dépression, de maladies physiques et autres troubles insidieux ou spectaculaires. Il peut s’avérer particulièrement ardu d’identifier ces héritages et d’y faire face, car ils sont souvent banalisés ou passés sous silence de manière plus ou moins inconsciente. 

Cet atelier d’exploration/expression d’une journée, mené conjointement avec l’art-thérapeute Cécile Lartigue, est destiné aux personnes qui ont des histoires familiales tourmentées et qui souhaitent identifier, mettre à distance et/ou transformer les affects hérités. Alternant des temps individuels et des temps de partage, nous utiliserons principalement l’écriture, le mouvement et des constructions symboliques avec des objets pour éclairer la manière dont les expériences violentes vécues par nos parents et ancêtres nous visitent. Nous explorerons avant tout ces héritages tels qu’ils s’expriment aujourd’hui dans nos vies. Entre intuition et objectivation, nous enquêterons avec sensibilité et curiosité autour de notre histoire et de son contexte élargi.